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Toronto Raptors : les nouveaux champions NBA


Coast2Coast revient aujourd'hui sur l'événement sportif qui a marqué le monde du basket cette année, le sacre historique des Raptors de Toronto.

La NBA fait peau neuve en 2019, cela faisait 5 ans que la grande ligue était dominée par les Warriors de la côte Ouest (à part en 2016 avec le sacre de Lebron et des Cavs mais c'est une autre histoire....), ce qui pouvait en énerver certains notamment à cause de leur "super team" composée de Curry, Durant, Thompson, Green et Cousins, ne laissant ainsi aucune chance aux autres équipes NBA.

En effet les Dubs sont en quête de three-peat pour affirmer leur dynastie dans l'histoire du basket et l'ajout de Demarcus Cousins leur assure quasiment le titre avec potentiellement le meilleur 5 majeur de tous les temps.

Mais souffrant de joueurs blessés, d'un banc appauvrit, de rumeurs de trades et d'une cohésion d'équipe fragile, les Warriors ont pour la première fois, depuis 5 saisons, eu quelques difficultés et ont subi l’émergence d'une concurrence plus que sérieuse.

Cette concurrence s'illustre avec la renaissance de Kawhi Leonard chez les Raptors.

Pour mieux comprendre, faisons un bond en arrière de 1 an, lorsque toute la franchise canadienne a connu un virage fondamental dans son histoire.

C'est a l'été 2018 que la bombe tombe sur la NBA, Demar Derozan considéré comme le meilleur joueur de l’histoire des Raptors est tradé aux Spurs contre Kawhi Leonard et Danny Green. En plus de ça, Dwayne Casey, à l'époque devenu coach de l'année, est viré par Masai Ujiri, Manager général des Toronto Raptors.

Pourquoi ces changements risqués ? La Franchise devait franchir un cap, elle devait atteindre pour une fois les finales NBA. Or le duo Derozan-Lowry n'y parvenait pas, du moins pas avec Lebron dans la conférence Est...

Toronto fait donc un énorme pari en chamboulant son effectif et en introduisant Kawhi Leonard dans ce dernier. L'ancien Spurs avait fait une saison "blanche" causée par une grosse blessure et une certaine tension entre lui et le club Texan laissait présager un transfert imminent. Pour couronner le tout, le nouveau coach Nick Nurse était rookie et avait pour mission de mener cette équipe au titre NBA ! Il faut un sacré culot pour miser sur cet avenir là...

Et pourtant, malgré les apparences, les Raptors ont été magnifiquement bien géré par Nick Nurse et ont su parfaitement intégrer Danny Green et Kawhi Leonard. Le problème c'est que l'on avait oublié le niveau de jeu de Kawhi, on avait tout simplement oublié qu'il faisait partie du top 5 des meilleurs joueurs NBA. Et c'est lui qui, épaulé par Kyle Lowry en mode lieutenant, va porter non pas une franchise, mais tout un pays : le Canada.

Passons la saison régulière, dans laquelle ils finissent 2ème de leur conférence, afin de parler de la vraie compétition : les playoffs.

Les Raptors misent énormément sur cette campane de playoffs et ont donc maximisé leur chance d'aller le plus loin possible en se renforçant avec l’arrivée de Marc Gasol qui retrouve son compère Serge Ibaka de la sélection espagnole.

 

  • Première série face au Magic d'Evan Fournier, malgré une défaite surprenante au premier match les canadiens s'imposent 4-1 et filent vers les demi-finales de la conférence Ouest pour affronter les Sixers.

  • Énorme série de playoffs contre (sur le papier) le meilleur 5 majeur de l'EST qui sera caractérisée par un Kawhi injouable qui va nous caler un buzzer beater sur la tête de Joel Embiid pendant un game seven à la maison... pfiou.

  • Étrangement la finale de conférence face aux Bucks, en vue du choc entre le 1er et 2ème et Kawhi et Giannis, n'a pas tenu ses promesses en commençant avec 2 victoires écrasantes de Milwaukee qui se suivront par 4 victoires de suites prises par Toronto, c'est à ce moment là que les Raptors sont devenus inarrétables.

Le club non-américain a déjà réussi son pari en devenant champion de la conférence Est et en accédant aux finales NBA. Mais ce n’était pas suffisant, il fallait aller au bout pour toucher le Larry O'brien. Tout était réuni pour gagner le graal, une équipe en forme et soudée, un Kawhi en mode MVP, l'avantage du terrain sur les Warriors et l'explosion de facteurs X comme Pascal Siakam (devenu le MIP 2019) et Fred Van Vleet. Mais au-delà de l'équipe et du jeu, tout le Canada est derrière son club de cœur et cet engouement est illustré par la (sur)présence de Drake qui fédère des milliers voir des millions de personnes.

 

 

En bref le combat n'était pas du tout déséquilibré face aux invincibles Warriors, bien au contraire avec la blessure de Kevin Durant l'éloignant des parquets probablement pour la totalité des finales, les Raptors pouvaient regarder les yeux dans les yeux les californiens.

Et ils l'ont merveilleusement bien fait et ont dominé physiquement, techniquement et tactiquement ces finales. Seul l'expérience était du côté des Warriors mais pour une fois le culot a prit le pas dans ce choc des titans ! En seulement 6 matchs (4-2) les Raptors ont fait tomber les indestructibles Curry & Co offrant ainsi le premier titre NBA aux Canadiens.

Difficile à croire mais, avec cette défaite et le départ de plusieurs joueurs cadres comme Durant et Iguodala, la dynastie des Warriors est belle et bien terminée et laisse place à une saison NBA 2019-2020 beaucoup plus ouverte et compétitive notamment avec les nombreux transferts qui se sont effectués. Cette Free agency a redistribué toutes les cartes dans la lutte au trophée et nous promet des matchs sans précédent !

Coast2Coast vous tiendra au courant de tous les trades qui se sont déroulés cet été dans un prochain article !

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